Réaliser le tour du Mont Blanc en bivouac et en autonomie est une superbe expérience : des vues à couper le souffle sur le massif du Mont Blanc, le passage par trois pays sur 170 kilomètres, une nature préservée, de belles rencontres… toutefois il n’est pas toujours facile de trouver un lieu propice au bivouac. Alors, où dormir sur le tour du Mont Blanc ? Pour rappel, le « camping sauvage » est autorisé en France en respectant certaines régles (de nuit, hors terrains privés et zones d’alpage, à plus de 200m des nappes d’eau potable…), en Italie en altitude au-dessus de 2 500m, mais interdit en Suisse. Bien-sûr, il est tout de même possible de bivouaquer en trouvant un endroit à l’abri des regards et en installant votre tente du crépuscule à l’aube. Voici une sélection des meilleurs lieux pour bivouaquer sur le tour du Mont Blanc et ses variantes.
Bivouac au lac Blanc sur les hauteurs de Chamonix.
Sallanches, la vallée de l’Arve, les Aravis… ce fût notre terrain de jeu pendant une semaine en février. Je vous propose donc un compte rendu d’une rando à la journée réalisée jusqu’au chalet de Mayères, aux pieds du massif des Quatres Têtes. La rando démarre aux alentours de 900m d’altitude, non loin de la route de Doran où nous avons pu séjourner pendant une semaine dans un chalet avec vue sur la vallée de l’Arve et le Mont Blanc. Ce parcours est praticable en raquette ou en ski de rando.
Les Aravis, véritable balcon du Mont Blanc, une vue à couper le souffle
2 août 2014 : après 800 kilomètres nous voilà à Sixt-Fer-à-Cheval sous une pluie battante pour découvrir la région pendant un trek d’une semaine autour du Ruan. C’est notre premier trek en montagne et vu les prévisions météo catastrophiques cette année (l’été le plus moche depuis une quinzaine d’années sur la période 15 juillet – 15 août d’après les locaux) nous avions prévu de boucler notre tour en une dizaine de jours lors sa préparation. Le but étant de dormir en tente et d’emporter notre nourriture pour minimiser les coûts. L’itinéraire que j’ai réalisé n’est pas l’itinéraire classique du tour du Ruan qui se fait normalement en 4 à 6 jours. Ici nous ne passerons pas par le lac d’Anterne mais nous ferons un détour par le désert de Platé à l’est. Une autre variante consiste à passer par le col de Cou et Samoëns en longeant les Dents Blanches pour le retour vers Sixt. Le tour mesure 105km pour 9000m de dénivelé positif avec 8 cols à plus de 2000m d’altitude à gravir. Chargés et en autonomie complète, une bonne condition physique est nécessaire pour le réaliser.